Voilà ce qu'a écrit Caroline Wiart sur l'expo:

Doigt de fée
Tabou tattoo ta peau ton père le nôtre sa guerre la nôtre ton enfance la sienne la mienne les autres et le sang brodé et la croix dégammée la rayure déportée façon bateau Buren tennis. Calligraphie. Aveuglée je ne distingue plus le jaune des étoiles reformulées l’enfant nasillant en culotte courte son sourire candide la toile la statuette le mannequin le déguisement maintenant bariolé de l’uniforme infâme. La maison de tes poupées contexte universel un jeu d’enfant.
Mémorial complexe territoire singulier déroute j’encaisse et le son étranger répand une histoire de vie courante une tranche d’enfant du temps nazi notre racisme racine commune aussi violente. Les mots dits sont peut-être troublants et incommensurables surement.
Imagine.
La tête tourne et se détourne dans la cuisine maison la boite et entre les murs la subtile recette plus que pleurante et tapissée d’affiches débauchées raconte les jeunesses et l’histoire à la sauce intime déglace de guerre lasse elle fond maison. Hand made.